Pop. Der Soundtrack der Zeitgeschichte

Pop. Der Soundtrack der Zeitgeschichte

Veranstalter
traverse. Zeitschrift für Geschichte - Revue d'histoire
Veranstaltungsort
Ort
Zürich / Neuchâtel
Land
Switzerland
Vom - Bis
31.01.2018 -
Deadline
31.01.2018
Website
Von
Jan-Friedrich Missfelder, Erich Keller, Christian Koller Gianenrico Bernasconi

Pop. Der Soundtrack der Zeitgeschichte

traverse. Zeitschrift für Geschichte 2 (2019)

Erich Keller, Christian Koller, Jan-Friedrich Missfelder, Gianenrico Bernasconi

Pop ist der Soundtrack der Zeitgeschichte. Die sozialen Bewegungen der vergangenen 60 Jahre sind ohne die Prägungen durch Pop- und Rockmusik nicht erklärbar: von der Koppelung zwischen Massenkonsum und rebellischer Jugendmusik der 1950er-Jahre über «1968» bis ins Zeitalter der «Retromania» (Simon Reynolds) gehörten Protest und Musik so sehr zusammen, dass das eine nicht ohne das andere vorstellbar war. Vor allem aber stellte Popmusik selbst ein Medium der Vergesellschaftung dar, bestimmte Zugehörigkeiten und Ausgrenzungen, definierte Szenen und Generationen und übersetzte gesellschaftliche Konflikte in Habitus und Sound. Popmusik und ihre Kulturen setzten globale Warenströme in Gang, liessen gemeinsam geteilte Vorstellungen von der Beschaffenheit der Welt entstehen. Kurz: Popmusik ist als soziale, kulturelle und politische Praxis von unüberhörbarer Bedeutung für die Geschichte des 20. Jahrhunderts.
Obwohl die internationale geschichtswissenschaftliche Forschung der Popmusik inzwischen boomt, liegen für die Schweiz bis heute kaum eigenständige historiografische Arbeiten vor, die über einzelne Anläufe zur Dokumentation des Phänomens Pop, szenespezifische identity politics oder (auto)biografische Mythologisierungen hinausgehen. Hier möchte die traverse. Zeitschrift für Geschichte Pionierarbeit leisten. Erbeten sind Beiträge zu pophistorischen Fragestellungen, welche Pop als Wissens-, Kultur- und Gesellschaftsphänomen in der Schweiz ernst nehmen. Wir möchten unter dem Begriff «Popmusik» keinen bestimmten Musikstil verstehen, sondern ein denkbar breites Feld, in dem das Spiel von kultureller Aneignung, aber auch Abgrenzung und Differenzierung immer schon praktiziert wurde. Popmusik ist also zunächst ein historisches Phänomen. Wie wurde ab Mitte der 1950er-Jahre diese Popmusik (zunächst vor allem als Rock’n’Roll) in der Schweiz rezipiert? Welche Rolle spielte Musik überhaupt konkret in sozialen, politischen Bewegungen der zweiten Hälfte des 20. Jahrhunderts? Wie sahen die Objektkulturen der Popmusik aus, was waren ihre Medien? Oder weiter ausgreifend: Wie und wann verknüpften sich bestimmte Diskurse (zum Beispiel über Sex, Körper, Gender, Drogen) in und mit Pop- und Rockmusik, wie verändern sich Diskurse über Emotionalität in dieser seit jeher stark emotiven Musik? Gab es, wie etwa in der 2014er-Ausstellung Oh yeah! im Museum für Kommunikation in Bern behauptet, eine genuin schweizerische Version von Pop? Dagegen wären Perspektiven ins Spiel zu bringen, die Pop als genuin transnationales Phänomen in den Blick nehmen und nach nationalen, regionalen und lokalen Aneignungen fragen. Zudem kann die Geschichte des Pop in der Schweiz und darüber hinaus Anlass zur Reflexion über historische Narrativität bieten: Kann etwa der Spezifik des Sounds im Pop historiografisch Rechnung getragen werden, ohne unangemessene musikanalytische Kriterien in Anschlag zu bringen oder in ahistorische Kennerposen zu verfallen? Die traverse freut sich über Vorschläge für innovative pophistorische Beiträge in deutscher, französischer und italienischer Sprache.
Abstracts der vorgeschlagenen Beiträge werden bis zum 31. Januar 2018 per Mail erbeten an

frieder.missfelder@revue-traverse.ch
oder
gianenrico.bernasconi@revue-traverse.ch.

Pop. La bande-son de l’histoire contemporaine

traverse. Revue d’histoire 2 (2019)

Erich Keller, Christian Koller, Jan-Friedrich Missfelder, Gianenrico Bernasconi

La musique pop est la bande-son de l’histoire contemporaine. Les mouvements sociaux des soixante dernières années ne peuvent pas être compris sans considérer l’empreinte de la musique pop et du rock: depuis le lien, dans les années 1950, entre consommation de masse et musique rebelle de la jeunesse, en passant par «1968» jusqu’à l’époque de la «retromania» (Simon Reynolds), protestation et musique sont devenues si indissociables que l’on ne peut les concevoir l’une sans l’autre. La musique pop se présente avant tout comme un moyen de socialisation; elle détermine des appartenances et des exclusions, elle définit des milieux culturels et des générations, et traduit les conflits de société en habitus et en sons.

Call for Papers / Appel à contributions
La musique pop et ses cultures, en enclenchant une circulation globale de biens, rend possible le partage des représentations collectives sur l’état du monde. Bref, la musique pop est une pratique sociale, culturelle et politique, dont l’importance pour l’histoire du 20e siècle ne peut pas être ignorée. Bien que les recherches historiques sur la musique pop aient connu un véritable essor sur le plan international, il n’existe actuellement en Suisse aucun travail historiographique spécifique allant au-delà des tentatives isolées de documentation du phénomène pop, des identity politics de certains milieux culturels ou encore des mythifications (auto)biographiques.
Prenant acte de cette situation, traverse. Revue d’histoire entend jouer un rôle pionnier, en sollicitant des contributions sur des problématiques de l’histoire de la musique pop, considérée comme un savoir et un phénomène culturel et sociétal en Suisse.
Par le terme «musique pop», nous ne désignons pas un style musical spécifique, mais nous concevons un champ plus vaste, caractérisé par des pratiques d’appropriation, mais aussi de démarcation et de différenciation culturelles. La musique pop est avant tout un phénomène historique. Comment cette musique (tout d’abord dans sa forme «rock») a-t-elle été reçue en Suisse à partir du milieu des années 1950? Quel rôle la musique a-t-elle joué concrètement dans les mouvements sociaux et politiques de la seconde moitié du 20e siècle? Quelles formes ont-elles pris les cultures des objets de la musique pop et quels ont été leurs médias? Ou dans une perspective plus ample: comment et quand certains discours (concernant par exemple le sexe, le corps, le genre ou la drogue) se sont associés ou ont croisé la pop et le rock? Comment les discours sur l’émotivité ont-ils évolué dans une musique qui est depuis toujours très émotive? Y a-t-il eu – comme le prétendait l’exposition Oh yeah! présentée au Musée de la Communication à Berne en 2014 – une version «suisse» de la pop? Ou au contraire faudrait-il retenir d’autres perspectives, considérant notamment la pop comme un véritable phénomène transnational, et s’interroger sur ses appropriations nationales, régionales et locales? L’histoire de la pop en Suisse offre en outre l’occasion de réfléchir autour du récit historique: est-ce que la spécificité du sound de la pop peut être restituée par des pratiques historiographiques, sans devoir appliquer les critères de l’analyse musicologique et sans tomber dans une attitude du connaisseur récusant le contexte historique?
traverse se réjouit des propositions en allemand, en français et en italien d’articles novateurs dans l’histoire de la pop, qui seront envoyées par email jusqu’au 31 janvier 2018 à

frieder.missfelder@revue-traverse.ch
ou à
gianenrico.bernasconi@revue-traverse.ch.

Programm

Kontakt

Jan-Friedrich Missfelder

Historisches Seminar, Universität Zürich
Karl-Schmid-Str. 4, CH-8006 Zürich

jan-friedrich.missfelder@hist.uzh.ch