Der Groupement de recherche (GDR) Les entreprises françaises sous l'Occupation organisiert im März 2004 eine Tagung in Roubaix bei Lille (Nordfrankreich) über die Unternehmensarchivbestände betreffend der französischen Wirtschaft während des 2. Weltkrieges (siehe Appel unten auf französisch): inwiefern sind sie erhalten und zugänglich? Was kann der Historiker daraus erfahren? Dies sind die Hauptfragen. Die Teilnahme von deutschen Archivaren, die Unternehmensbestände, die die französische Wirtschaft betreffen, kennen und Historikern, die mit diesen Beständen über die deutsch-französische Wirtschaftsbeziehungen während des 2. Weltkrieges gearbeitet haben ist sehr erwünscht. Die mündlichen Vorträge von ca. 20 Minuten könnten auf französisch oder englisch gehalten werden. Die Reise- und Übernachtungskosten werden von den Organisatoren übernommen.
Vorschläge für Papers sind bis zum 15. Juli 2003 per email (gdr2539@ish-lyon.cnrs.fr) zu schicken.
Appel à communications
Colloque organisé par le Groupement de recherche (GDR)
Les entreprises françaises sous l'Occupation (CNRS)
Les archives des entreprises :
conservation, accessibilité et apport
pour la période de l'Occupation
Lieu : Centre des archives du monde du travail (CAMT),
Roubaix (Nord, France)
Date : jeudi 4 - vendredi 5 mars 2004 (1ère option si 2 jours complets)
ou vendredi 5 - samedi matin 6 mars 2004 (2e option si 1 jour 1/2 seulement)
Après l'organisation en octobre 2002 d'une première journée d'études sur les archives de l'ensemble des institutions engagées dans l'économie de l'Occupation , le GDR se propose maintenant de s'intéresser à ce qui constitue a priori la source principale d'une recherche sur l'histoire des entreprises : leurs propres archives. L'idée que ces archives seraient, pour cette période, largement fermées a longtemps été assez répandue chez les historiens, et le reste probablement dans l'opinion publique. Pourtant, d'une part, il existe, à la suite notamment des mises en cause internationales des responsabilités de certaines entreprises françaises pour leur implication dans les politiques antisémites (SNCF pour les convois de déportés, Caisse des dépôts pour les bénéfices de l'" aryanisation ", banques pour les comptes en déshérence), surtout parmi les entreprises publiques il est vrai pour l'instant, une volonté exprimée à travers la participation à la mission (Mattéoli) d'étude sur la spoliation, l'organisation de colloques ou la publication d'ouvrage , de jouer le jeu de la transparence et de mettre leurs archives à la disposition des chercheurs. D'autre part, à la différence de leurs prédécesseurs, des historiens ont, ces dernières années, intégré la période de l'Occupation dans des monographies d'entreprises à la chronologie plus large. Ce colloque sera donc l'occasion de faire le point sur l'existence, la disponibilité et la richesse des archives d'entreprises pour cette période. Des contributions d'archivistes et d'historiens sont attendues : les premiers, archivistes d'entreprises ou d'autres institutions conservant des archives d'entreprises, pour présenter les fonds dont ils disposent ; les seconds pour évoquer leurs expériences, positives ou négatives, en matière d'exploitation des archives d'entreprises pour la période et montrer, à travers des exemples significatifs, ce qu'apportent leurs archives à la connaissance des entreprises qui les ont produites, qu'il s'agisse de la stratégie à long terme ou du fonctionnement quotidien, des contraintes subies ou des possibilités offertes, des relations avec l'occupant, les autres entreprises ou les pouvoirs publics.
Conformément au programme de GDR, le vocable d'entreprise est à entendre dans un sens aussi large que possible : grands groupes et PME ; entreprises du secteur concurrentiel et établissements publics ; entreprises industrielles, commerciales et financières, mais aussi entreprises de presse, de radiodiffusion et de spectacle notamment. Des approches à des échelles variables sont attendues : outre des monographies de branches ou d'entreprises, des communications pourraient évoquer des établissements, des groupes professionnels ou des thématiques spécifiques en relation avec les entreprises.
Des communications sur l'apport des archives des entreprises étrangères, allemandes en particulier, en relation avec des entreprises françaises sont également vivement souhaitées.
Les communications devraient notamment chercher à répondre aux questions suivantes :
- les archives de l'Occupation sont-elles plus lacunaires que pour d'autres périodes ? À l'inverse, les critères de conservation sont-ils plus étendus ?
- l'accès aux archives reste-t-il soumis à des conditions plus strictes ?
- les fonds font-ils l'objet d'un classement spécifique ?
- les sources habituelles (procès-verbaux des réunions du comité de direction ou du conseil d'administration, rapports à l'assemblée générale, correspondances entre dirigeants, documents comptables, etc.) sont-elles plus ou moins riches sous l'Occupation ?
- existe-t-il des sources spécifiques à la période (relations avec les organisations de l'économie dirigée ou avec les autorités d'occupation, dommages de guerre, participation à la politique d'aryanisation, attitude face aux actions de la Résistance, dossiers de défense face à l'épuration à la Libération, etc.) ?
- un travail spécifique de collecte de témoignages, écrits ou oraux, a-t-il été mené ? Comment les exploiter ?
- l'ouverture des archives impose-t-elle une certaine réserve dans l'écriture historique ?
- comment interpréter les archives et leurs silences ?
- comment concilier des contradictions éventuelles entre archives d'entreprise et autres archives ?
Les propositions de communication d'une page maximum sont à envoyer, en pièce jointe par courrier électronique à l'adresse gdr2539@ish-lyon.cnrs.fr, avant le 15 juillet 2003. Elles seront examinées par le comité d'organisation et soumises à l'approbation du conseil scientifique du GDR ; une réponse sera donnée aux auteurs de propositions dès le mois de septembre.
Les communications d'une vingtaine de minutes pourront être présentées en français ou en anglais.
Les frais de transport et de séjour des intervenants seront, dans la mesure où ils ne peuvent pas être assumés par leur institution de rattachement, pris en charge par les organisateurs.
Les actes feront l'objet d'une publication dans un délai maximal d'un an.
Comité scientifique :
Françoise Bosman (directrice du CAMT)
Sophie C¦uré (chargée de mission histoire, Fondation EDF)
Jean-François Eck (professeur d'histoire contemporaine, université Lille 3)
Marc de Ferrière (maître de conférences d'histoire contemporaine, université Lille 3)
Hervé Joly (chargé de recherche CNRS, directeur du GDR)
Roger Nougaret (responsable des archives du Crédit lyonnais)
Philippe Verheyde (chercheur associé à l'IHTP, secrétaire général du GDR)
Henri Zuber (responsable des archives de la RATP, président de l'association des archivistes français d'entreprises)