Netzwerkanalyse und Geschichte. Ansätze, Instrumente, Probleme.

Netzwerkanalyse und Geschichte. Ansätze, Instrumente, Probleme.

Veranstalter
Sandro Guzzi-Heeb, Thomas David, Stéphanie Ginalski, Frédéric Rebmann, Universität Lausanne
Veranstaltungsort
Universität Lausanne
Ort
Lausanne
Land
Switzerland
Vom - Bis
25.02.2010 - 27.02.2010
Deadline
20.02.2010
Von
Sandro Guzzi-Heeb

Während sich die Analyse von sozialen Netzwerken in den Sozialwissenschaften seit Jahren als Arbeitsmethode etabliert hat, wird sie in der Geschichtswissenschaft noch relativ selten angewandt.

Anfänglich mit der Infragestellung struktureller Kategorien, wie z.B.des Begriffs der „Klasse“ verknüpft, hat die Netzwerkanalyse das Interesse der Forschenden immer mehr auf die informellen Handlungsräume und die persönlichen Beziehungen gelenkt. Damit hat sie schließlich die Fähigkeit der Individuen sichtbar gemacht, zumindest teilweise ihre eigene soziale Umgebung zu gestalten. So ist es nicht überraschend, daß die Netzwerkanalyse in der Geschichtswissenschaft lange Zeit primär mit mikro-historischen Ansätzen verbunden blieb.

Ungeachtet dessen stützten sich die HistorikerInnen, welche mit dem Netzwerkbegriff arbeiteten, nur selten auf die Methoden, informatischen Hilfsmittel und Terminologien, wie sie zuvor in der Soziologie, Psychologie oder Anthropologie erarbeitet wurden.

Die Debatten der HistorikerInnen über Netzwerke beziehen sich außerdem auf sehr unterschiedliche AutorInnen und Theorien: Der Netzwerkbegriff fand vornehmlich in die Familien- und Verwandtschaftsgeschichte, die Unternehmensgeschichte, die Geschichte der wirtschaftlichen und sozialen Eliten und in die Kulturgeschichte Eingang, doch scheinen sich die SpezialistInnen der unterschiedlichen Perioden und Forschungsrichtungen an verschiedenen Traditionen zu orientieren.

Es lässt sich in der Geschichtswissenschaft also keine einheitliche Schule der Netzwerkanalyse ausmachen. Und auch die Debatten zwischen VertreterInnen der verschiedenen Richtungen sind bisher spärlich geblieben. So bleiben wichtige Fragen weitgehend offen:
Haben die systematische Analyse großer Netzwerke mit Hilfe komplexer Software-Instrumente, und die qualitative Untersuchung kleiner persönlicher Beziehungsnetze überhaupt eine gemeinsame theoretische Grundlage? Stellen die Untersuchung egozentrierter Korrespondenznetzwerke und die Analyse der Verwandtschaftsnetzwerke in einer bestimmten Gesellschaft zwei Anwendungen der gleichen Methode dar? Stellen historische Quellen besondere Probleme für eine zuverlässige Netzwerkanalyse? Ist eine solche Netzwerkanalyse nur auf einer mikro-historischen Ebene möglich oder sinnvoll?

Die Lausanner Tagung hat sich zum Ziel gesetzt, einen Beitrag zu einer breiteren Diskussion zu leisten und international bekannte ForscherInnen verschiedener Disziplinen – HistorikerInnen, KulturhistorikerInnen, PolitologInnen, AnthropologInnen, SoziologInnen, - am Ufer des Genfersees zu versammeln, um die angewandten Methoden und Instrumente der Netzwerkanalyse zu vergleichen.

Damit der Austausch gefördert wird, sollen die TeilnehmerInnen nicht nur die Ergebnisse ihrer Forschungsarbeiten präsentieren, sondern auch die theoretischen Prämissen und den eigenen Gebrauch des Netzwerkskonzepts bewußt reflektieren.
Die Sektion „Methoden“ soll zudem verschiedene verfügbare informatische Werkzeuge zur Netzwerkanalyse präsentieren und eine Diskussion über deren Anwendbarkeit in der Geschichtswissenschaft lancieren.

Die Tagung gliedert sich in fünf thematische Sektionen:
- Familie, Verwandtschaft und soziale Netzwerke
- Methoden
- Netzwerke, politische Mobilisierung und soziale Bewegungen
- Soziale Netzwerke und politische Eliten
- Kulturelle Netzwerke

Privilegiert wurden jeweils Ansätze, welche die historische Dimension explizit berücksichtigen. Damit möchten die OrgnisatorInnen der Tagung das Potential und die Anwendungsmöglichkeiten der Netzwerkanalyse für HistorikerInnen hervorheben, in der Hoffnung, damit neue Arbeiten zu inspirieren.

Die Beiträge zur Tagung sollen 2011 veröffentlicht werden.
Die Tagung ist vom Institut für Wirtschafts- und Sozialgeschichte (Faculté des Sciences sociales et politiques) und von der Abteilung Geschichte (Faculté des Lettres) der Universität Lausanne organisiert (Verantwortliche: Sandro Guzzi-Heeb, Thomas David, Stéphanie Ginalski, Frédéric Rebmann).

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Alors même qu’elle est pratique courante dans les autres sciences sociales, l’analyse de réseaux reste encore peu utilisée en histoire. Issu d’une remise en cause, au sein de la sociologie, des catégories structurelles comme celle de classe, le concept de réseau a plus largement contribué au regain d'intérêt pour les espaces informels, les rapports personnels ou encore la capacité des individus à construire en partie leur propre milieu.

En histoire, l'introduction du vocabulaire des réseaux a souvent été liée à des démarches se revendiquant de la micro-histoire. Toutefois, cette approche s’est rarement accompagnée d’un recours aux méthodes, aux logiciels ou encore au vocabulaire construit en sociologie, en psychologie ou en anthropologie pour parler de réseaux. Par ailleurs, les travaux historiques sur les réseaux se réfèrent à des auteurs et à des théories très variés selon la période ou la sous-discipline concernée – histoire de la famille, de l'entreprise, des sciences ou des lettres – et selon les divers champs des sciences sociales pratiqués par le chercheur/ la chercheuse. Les échanges entre les historiens/historiennes ayant recours à ce concept sont en conséquence restés relativement rares jusqu’à présent.

Dès lors, plusieurs questions centrales restent ouvertes:
- y a-t-il une unité des approches en termes de réseaux applicable à des terrains historiques, et de quel ordre serait-elle ? Ainsi, l’analyse systématique de grands réseaux, à l’aide de logiciels sophistiqués, et l’étude qualitative de petits réseaux personnels représentent-elles deux applications d’une même méthode ? L’étude de réseaux égocentrés de correspondance, par exemple, et l’analyse de réseaux de parenté dans une société ont-elles un fondement théorique commun ? Les sources historiques posent-elles des problèmes particuliers – ou présentent-elles un intérêt particulier – pour une étude en termes de réseaux ? À quelle(s) échelle(s) l'analyse de réseaux s'avère-t-elle pertinente en histoire ?

La conférence intitulée « Analyse de réseaux et histoire. Approches, outils, problèmes » rassemblera sur les rives du lac Léman des chercheurs/chercheuses de réputation internationale et de différentes disciplines – historiens/historiennes; anthropologues; sociologues; démographes – dans le but de confronter les approches, les méthodes et les instruments en lien avec l'analyse de réseau. Dans cette optique, chaque contribution devra présenter non seulement une étude de cas avec ses résultats, mais aussi les outils théoriques et méthodologiques utilisés. De plus, la section « Méthodes » permettra notamment de présenter plusieurs logiciels d’analyse de réseaux, de discuter de nouvelles méthodes et de voir leur application à des études de cas historiques.

Les discussions seront articulées autour de cinq thématiques principales :
- Famille, parenté et réseaux
- Méthode
- Réseaux, mobilisation, mouvements sociaux
- Réseaux sociaux et élites économiques
- Réseaux culturels

Les organisateurs/organisatrices aimeraient ainsi, par le biais de ce colloque, mettre en évidence l’apport de l’analyse de réseaux pour les historiens/historiennes.
Une partie des conférences présentées feront l’objet d’une publication qui devrait paraître en 2011.
Cette conférence est organisée par l’Institut d’histoire économique et sociale (Faculté des Sciences sociales et politiques) et par la Section d’histoire (Faculté des Lettres) de l’Université de Lausanne (Organisateurs/organisatrices : Sandro Guzzi-Heeb, Thomas David, Stéphanie Ginalski, Frédéric Rebmann).

Programm

Donnerstag, 25. Februar / Jeudi 25 février
(Amphimax – salle 414)

13h45-14h15 : Begrüssung / Accueil

14h15-14h30 : Einleitung / Introduction

1. Familie, Verwandtschaft, soziale Netzwerke / Famille, parenté, réseaux– 14h30-17h30

14h30-15h30 :
- John Padgett (Université de Chicago) : Open Elite? Social Mobility, Marriage and Family in Florence, 1282-1494

- Stéphanie Ginalski (Université de Lausanne) : Elites économiques et réseaux familiaux : le cas de l’industrie suisse des machines et métaux au XXe siècle

15h30-16h00 : Pause

16h00-17h30 :
- Christine Fertig (Universität Münster) : Family Strategies and Social Networks in Rural Society: Löhne and Borgeln in 19th century Westphalia (Northwestern Germany)

- Cristina Munno (Université de Venise) : Les réseaux de parenté spirituelle entre familles et communautés. Outils d'analyse des dynamiques sociales dans la Vénétie du XIX siècle

- Hilde Bras (Université libre d’Amsterdam) : Developments in Kin Networks Using Data of Witnesses at Marriage: The Netherlands, 1812-1940

Freitag, 27. Februar / Vendredi 26 février
(Amphimax – salle 414)

2. Methoden / Méthodes – 9h00-12h00

9h00-10h30 :
- Martin Everett (School of Social Sciences, Université de Manchester) : Two mode techniques for social network analysis

- Klaus Hamberger (CNRS, EHESS, Paris) : Outils d’analyse : Le logiciel PUCK

- Lothar Krempel (Max-Planck-Institut für Gesellschaftsforschung, Köln) : Networks Visualization

10h30-11h00 : Pause

11h00-12h00 :
- Claire Lemercier (CNRS, IHMC-ENS, Paris) : Etudier des réseaux dans le temps et dans l'espace. Un exemple en histoire des migrations

- Vladimir Batagelj et A. Mrvar (Université de Ljubljana) : Pajek : A Presentation

3. Netzwerke, politische Mobilisierung und soziale Bewegungen / Réseaux, mobilisation, mouvements sociaux – 14h00-17h00

14h00-15h30 :
- Mario Diani (Université de Trente) : Network Analysis and Social Movements

- Sandro Guzzi-Heeb (Université de Lausanne), Pascal Cristofoli (EHESS, Paris) et Arnaud Bringé (INED, Paris) : Parenté, réseaux sociaux et organisation politique dans une vallée alpine

- Christian Topalov (EHESS, Paris) : Les réseaux philanthropiques à Paris, 1880-1920

15h30-16h00 : Pause

16h00-17h00 :
- Carola Lipp (Universität Göttingen) : Soziale Netzwerke in der politischen Kultur des 19. Jahrhunderts in Deutschland

- Florence Passy (Université de Lausanne) : Multiple Paths Leading to Political Altruism

Samstag 27. Februar /Samedi 27 février
(Amphimax – salle 414)

4. Soziale Netzwerke und Wirtschaftseliten /Réseaux sociaux et élites économiques– 9h00-12h00

9h00-10h00 :
- Mark Mizruchi (Université de Michigan) : The Decline of the American Corporate Elite

- Thomas David, André Mach (Université de Lausanne), Martin Lüpold (Université de Bâle) et Gerhard Schnyder (Université de Cambridge) : The Rise and Decline of the Swiss Company Network During the 20th Century

10h00-10h30 : Pause

10h30-11h30 :
- Paul Windolf (Universität Trier) : The German-Jewish Economic Elite (1900 – 1933)

- Cyril Grange (CNRS, Centre Roland Mousnier) : Réseaux d'affaires et réseaux familiaux : le cas de la banque privée juive à Paris au XIXe siècle

5. Kulturelle Netzwerke / Réseaux culturels – 13h30-16h00

13h30-14h30 :
- Martin Stuber (Universität Bern) : Les réseaux savants de Haller et de la société économique de Berne

- René Sigrist (Observatoire de Paris) et Eric D. Widmer (Université de Genève) : Scientific Networks in 18th Century Europe

14h30-15h00 : Pause

15h00-16h00 :
- Renate Pieper (Universität Graz) : Network analysis of early modern transatlantic communication : a challenge

- Frédéric Rebmann (Université de Lausanne) : Les commissions extra-parlementaires en Suisse au XXe siècle : une analyse de réseau.

16h-16h30 : Schlussfolgerungen/Conclusion

Kontakt

Sandro Guzzi-Heeb

Université de Lausanne, Anthropole bureau 5078,
CH-1015 Lausanne
++41/21/692 29 61

Sandro.Guzzi-Heeb@unil.ch

http://www.unil.ch/reseaux2010
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Sprach(en) der Veranstaltung
Englisch, Französisch
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